PATRICK KELLY – HYPNOSE et PHYSIONUTRITION NANTES

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Personne – ou presque – n’est insensible au pouvoir de la musique. Nous passons en moyenne plus d’une heure par jour à en écouter. Car notre cerveau établit un pont entre son et émotion.

Un bonheur irradiant. Ray Charles incarnait l’émotion musicale, qui transfigurait son attitude et ses mimiques.
L’essentiel
– Tout le monde aime écouter de la musique sauf… certaines personnes chez qui l’émotion et la perception des sons semblent dissociées.

– Notre cerveau traite la musique au moyen de « modules » perceptifs et émotionnels. Le plaisir musical résulte de la mise en relation de ces modules.

– Les expériences musicales de l’enfance favorisent cette connexion, tout comme l’écoute régulière et l’apprentissage d’un instrument.

– Le « grand frisson » musical semble quant à lui se construire à partir d’une expertise musicologique et d’un sens esthétique situé au-delà de l’affect brut.

Selon un sondage de la SACEM réalisé en 2010, écouter de la musique est l’activité culturelle préférée de 73 pour cent des jeunes. Pour 47 pour cent des Français, il s’agit même de l’activité culturelle dont ils ne pourraient absolument pas se passer.

Aujourd’hui, la musique est « consommée » partout dans nos sociétés et le temps moyen d’écoute par jour des Français est de 1 h 10. Mieux : au-delà de nos frontières, les études anthropologiques révèlent que toutes les cultures humaines pratiquent et écoutent de la musique. Alors, la musique est-elle universelle ?

Le cerveau musical

C’est ici que les pistes se brouillent. Car l’universalité suppose l’existence de points communs. Or, si pour nous Occidentaux, le terme « musique » semble bien défini, au Tibet le terme « n’ga-ro » désigne toute émission sonore, qu’elle soit « musicale » ou non, et aucun mot n’existe pour décrire le champ que nous associons à la musique. Dans de nombreuses langues africaines, s’il existe bien des mots pour dire « chant », désigner certaines catégories de chants et les répertorier, le terme « musique » n’existe pas, ni le terme générique pour « mélodie » ou « rythme ». Le mot « musique » n’a pas d’équivalent non plus en arabe yéménite de même qu’en arabe classique, du moins pas avant le XXe siècle. L’ethnomusicologie nous montre l’impossibilité d’une définition universellement satisfaisante de la musique.

De l’émotion !

Et pourtant, nous aimons tous la musique. Voilà donc peut-être le dénominateur commun de toutes les musiques : l’émotion. La musique nous apporte de l’émotion de manière large et consensuelle. De fait, 30 années de recherches ont révélé que les émotions éprouvées par diverses personnes face à la musique sont très semblables. Dans une culture donnée, la plupart des gens répondent de la même façon à la question : trouvez-vous cette mélodie gaie ou triste ? En outre, ils se fondent sur les mêmes indices musicaux, à savoir le « mode » et le tempo. Ils trouvent gaie une musique jouée sur un mode majeur (la Petite Musique de nuit de Mozart…) et triste une musique jouée sur un mode mineur (Tristesse de Chopin…). Les musiques rapides (au tempo élevé) sont perçues comme gaies et celles au tempo lent comme plus…