PATRICK KELLY – HYPNOSE et PHYSIONUTRITION NANTES

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Cerveau : ce qui se passe quand on essaie de rester éveillé
Des chercheurs de Singapour ont mené une étude pour essayer de mieux comprendre la façon dont le cerveau réagit quand nous luttons contre le sommeil.

Une nuit un peu trop courte, une journée de travail fatigante, une réunion soporifique…il en faut peu pour que l’envie de piquer du nez s’installe. Des chercheurs de Singapour ont voulu comprendre ce qui se passe exactement au niveau du cerveau lorsqu’on lutte désespérément pour garder les yeux ouverts alors que l’envie de dormir nous obsède.

Pour y parvenir, ils ont demandé à 18 volontaires en bonne santé de rester éveillés pendant 22 heures d’affilé. Ils les ont ensuite allongés dans appareil capable de scanner le cerveau au milieu d’une pièce sombre avec pour seule consigne de garder les yeux ouverts pendant la durée du scan, soit deux sessions de 6 minutes chacune.

Une activité cérébrale intense
Comme l’avaient prévu les chercheurs, la plupart des participants a somnolé. En comparant leur activité cérébrale à celle d’un groupe témoin qui avait bien dormi, l’équipe de neurologues a réussi à analyser la capacité du cerveau à se fermer aux informations venant de l’extérieur pendant les quelques secondes où le sommeil prend le dessus.

Ils ont également constaté que la fermeture involontaire des yeux entraine une activité cérébrale intense au niveau de la mémoire, de l’attention, des émotions et des mouvements du corps, en dépit de l’état d’esprit relaxé des participants. Par contre, la zone du cortex qui nous aide à contrôler nos erreurs et, par exemple, nous empêche de nous endormir en public, est désactivée.

Le cerveau essaye de nous aider
Les scientifiques en ont conclu que cette activité insoupçonnée est liée à un état d’esprit proche de l’hypnagogique, ce moment de conscience particulier entre l’éveil et l’endormissement. Rien à voir avec les rêves, car aucun participant à l’étude n’est entré en phase « REM ».

Concrètement, expliquent-ils, notre cerveau se bat pour nous maintenir éveillé en activant les zones de l’attention. Des conclusions qui ne nous aident pas à trouver un moyen pour ne pas s’endormir pendant les réunions, mais qui aident la recherche à avancer vers une meilleure compréhension de notre matière grise.